La data, tremplin vers l’innovation chez Lesaffre

« Un potentiel sans limite. » C’est ainsi que Peter Quiguer, coordinateur digital chez Lesaffre, décrit les capacités d’innovation actuelles autour de l’exploitation des micro-organismes. Au cours des dernières années, l’état de la connaissance autour du microbiote intestinal a connu un bond en avant spectaculaire, ouvrant le champ des possibles en termes d’applications de tout ordre.
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Innovation

La présence des micro-organismes dans l’alimentation humaine n’a rien de nouveau, ceux-ci étant utilisés depuis des milliers d’années, à travers le pain, la bière ou la lacto-fermentation. Mais des avancées notables en la matière se multiplient à l’heure actuelle. « De nombreux projets sont élaborés en lien avec la santé humaine, animale et végétale pour mettre à profit ce potentiel. L’exploitation des nutriments des sols ou encore la production d’énergie avec le développement des biocarburants figurent par les domaines d’exploration récents. Les relations entre les micro-organismes et l’humeur, le bien-être sont un autre volet de recherche important et prometteur. D’autres applications possibles concernent la dépollution, ce qui concentre bien sûr des enjeux cruciaux », décrit Peter Quiguer.

Conscient du rôle clé que peuvent jouer les technologies numériques dans le développement de ces activités, Lesaffre déploie aujourd’hui une approche data qui touche l’ensemble de l’organisation. « Nous disposons d’innombrables informations relatives au volet Recherche & Développement, à nos sites industriels où des objets connectés génèrent de vastes quantités de données sur les productions et équipements. A cela s’ajoutent les éléments concernant nos achats, nos clients et leur profil, notre écosystème marketing. L’objectif est de nourrir une politique de collecte et d’exploitation des données de manière à ce qu’elles permettent d’accompagner et de soutenir le projet d’entreprise », indique Mathieu Clément-Ziza, chef d’équipe Data Science et Biologie Computationnelle chez Lesaffre. Il importe dans une telle démarche de se doter des capacités technologiques d’organisation et de traitement ainsi que des compétences nécessaires.

Les bénéfices de l’exploitation des données se traduisent par des cas d’usages variés. Il peut s’agir de projets visant à réduire l’impact environnemental des productions industrielles, ou encore d’accélérer des démarches d’innovation : « une approche data donne par exemple la possibilité d’exploiter des milliers de souches, et non pas seulement quelques unes. Il en ressort également des gains de rapidité pour transformer des données expérimentales aux produits nouveaux », illustre Peter Quiguer. « La sélection de d’éléments spécifiques parmi les millions de micro-organismes existants, dans le but d’élaborer une base pour un produit futur devient une autre possibilité par ce biais », ajoute Mathieu Clément-Ziza. La meilleure connaissance des profils clients par ce biais permet aussi d’apporter à ces derniers de nouveaux services. Lesaffre utilise aujourd’hui une telle approche pour prédire la durée de vie de produits dans leurs conditions de stockage et d’emballage.

 

De nombreux projets sont élaborés en lien avec la santé humaine, animale et végétale pour mettre à profit ce potentiel. L’exploitation des nutriments des sols ou encore la production d’énergie avec le développement des biocarburants figurent par les domaines d’exploration récents. Les relations entre les micro-organismes et l’humeur, le bien-être sont un autre volet de recherche important et prometteur. D’autres applications possibles concernent la dépollution, ce qui concentre bien sûr des enjeux cruciaux.
Peter Quiguer
Digital Coordinator chez Lesaffre