L’art s’invite sur le Campus Lesaffre

Lesaffre a inauguré en 2022 son Campus sur les communes de Marcq-en-Baroeul et de Marquette-lez-Lille (59), un lieu dédié à l’innovation et qui montre le dynamisme d’une entreprise ancrée dans son époque. À cette occasion, l’art a fait son entrée dans les lieux avec une première œuvre réalisée par Manon Thirriot, suivie d'une deuxième réalisée par Bénédicte Dubart. Comment faire une place à l’expression artistique au sein de l’entreprise ? Face à cette question complexe, Lesaffre s’est entouré de l’agence Art Collector Invest et du galeriste lillois Cédric Bacqueville afin de trouver la réponse la plus adaptée.

Placer l’art au cœur du Campus Lesaffre

Lesaffre ressentait, depuis longtemps, l’envie de développer la présence d’œuvres artistiques sur le lieu de travail. Ainsi, la volonté d’inclure l’art sur le Campus Lesaffre était forte dès l’origine de sa conception. Sur le Campus, ce sont finalement deux sculptures qui ont été installées, après un processus de réflexion impliquant collaborateurs, membres du Comex et du Conseil d’Administration.

Le comité de sélection de l’œuvre du Campus s’est attaché à choisir des artistes régionaux. C’est dans ce contexte que deux artistes nordistes, Bénédicte Dubart et Manon Thirriot, se sont distinguées.

 

Un processus de sélection

Tandis que l’œuvre de Bénédicte Dubart a été installée sur le Campus Lesaffre au printemps 2023, la création de Manon Thirriot, Symbiose, a été dévoilée à l’occasion de l’inauguration du Campus en octobre 2022. Cette création a été plébiscitée par le comité de sélection, qui a été particulièrement séduit par la démarche de l’artiste dans ses recherches sur les différents champs d’application du Groupe. Ainsi dans son œuvre, Manon Thirriot représente Lesaffre à travers une sculpture à la forme ronde, évoquant une boîte de pétri et mettant en valeur les couleurs de l’Hirondelle.

 

L’art comme moyen d’expression du vivant

Initiée comme le “début d’une impulsion”, l’installation de ces œuvres d’art chez Lesaffre montre l’art comme un moyen d’expression du vivant. Comme le souligne Corinne Wallaert, Directrice Communication, et Relations Extérieures, la création traduit “ce qui se passe dans le monde d’aujourd’hui [et reste] une manière, pour l’artiste, d’interpeller ». Corinne Wallaert insiste notamment sur la dimension collective de cette expérience, où les sensibilités de chacun des membres du Comité de sélection ont pu être exprimées. Dans cette démarche, une attention toute particulière a été portée sur les projets de jeunes artistes, mais aussi les talents propres à chaque collaborateur.

 

Développer l’art en entreprise : une histoire de passion

Alors que cet engagement artistique suscite l’envie de créer et de partager, le choix de Lesaffre démontre un intérêt marqué envers son écosystème et le monde qui l’entoure. Dans cette passerelle entre le monde de l’entreprise et la sphère artistique, de réels échanges peuvent se tisser pour mieux éclairer les réflexions et envisager l’avenir. Corinne Wallaert martèle : “L’art permet à tous de prendre du recul, de se déconnecter, de parler d’autres sujets, de s’évader et de repenser les choses autrement.”

 

L’art durablement présent chez Lesaffre

Lesaffre entend offrir à ses collaborateurs plus d’accessibilité à un milieu artistique, qui conserve parfois une image inaccessible et élitiste. Le Groupe travaille actuellement en partenariat avec une artothèque, l’association « L’Inventaire », située dans la métropole lilloise, afin de mettre en place des œuvres d’art au sein des salles de réunion du Campus. Lancé en janvier 2023, le projet prévoit d’ores et déjà que le choix des pièces artistiques soit effectué par les collaborateurs présents sur site. Il est également envisagé que les créations puissent changer tous les quatre mois, en permettant parallèlement aux collaborateurs de choisir celle qui sera mise à l’honneur.

 

Recenser les œuvres à travers les filiales du groupe

Lesaffre souhaite recenser prochainement, à travers les différentes filiales, l’emplacement des œuvres d’art et leurs origines. En comprenant où et quand elles ont été produites, Lesaffre espère ainsi pouvoir les expliquer afin de rendre accessible l’art aux collaborateurs.

 

 

« Symbiose » de Manon Thirriot

Allégorie de la boite de pétri si souvent utilisée par les 600 experts R&D de Lesaffre, l’œuvre Symbiose de Manon Thirriot est inspirée des cellules et mouvements que voient et réalisent les collaborateurs de Lesaffre au quotidien.

Cette œuvre sphérique en marbre blanc de Carrare (Italie), en référence au premier pays dans lequel s’est implanté Lesaffre en 1963, et en pierre bleue du Hainaut, pour rappeler le bleu de l’hirondelle. Elle mesure 1,75 mètres de diamètre et allie les savoir-faire ancestraux des boulangers avec une méthode moderne de conception : la fraiseuse à commande numérique, en référence à l’innovation très présente chez Lesaffre.

En matérialisant l’observation d’une cellule de levure au microscope, Manon Thirriot a ainsi retranscrit l’impact humain, l’expertise et le sens de l’innovation de l’entreprise.

 

« Blue Bird » de Bénédicte Dubart

Cette statue en bronze, située à l’entrée du campus, mesure 3 mètres de haut sur son piédestal et a une envergure de 2 mètres. Elle est teintée en bleu, une couleur rarement utilisée sur le bronze mais qui lui confère un caractère contemporain et rappelle la couleur du logo de Lesaffre. Le piédestal est en béton et conserve volontairement les veines du bois de son coffrage pour l’ancrer dans la nature.

Il représente les valeurs sociétales et environnementales de Lesaffre, de ses activités et de ses collaborateurs. Les bras tendus de Blue Bird symbolisent à la fois la croissance et la protection.

Clin d’œil évident à l’hirondelle emblématique, l’œuvre représente l’énergie et l’ouverture sur le monde, rassemblant le tout sous ses ailes protectrices.