Dès mon arrivée sur le site, je suis plongé dans une atmosphère surprenante, curieuse, où je perçois, d’ores et déjà à l’extérieur du site les contrastes, textures et couleurs, que l’artiste Thomas Klug, passionné par la lumière, est venu révéler. L’éclairage extérieur du bâtiment, s’appuie sur la technologie LED respectueuse de l’environnement. Outre sa faible consommation en énergie et sa durée de vie plus longue qu’une source lumineuse traditionnelle, cette technologie résistante regorge de possibilités pour varier les nuances et l’intensité de la lumière. Si Thomas Klug valorise un éclairage extérieur du bâtiment avec peu de puissance, il utilise une optique spécifique permettant une très bonne visibilité en consommant peu. L’entrée dans le bâtiment se fait sans aucune pollution lumineuse et la transparence de l’architecture donne des perspectives intrigantes, un travail de fond à la fois créatif et maîtrisé. Les lumières chaudes protègent la faune. Rasantes, elles diffusent une légère nappe lumineuse sur la flore et illuminent les cheminements pour laisser place aux étoiles.
Un lustre magique
J’ouvre la porte de ce hall majestueux : mes yeux sont immédiatement attirés par une création extraordinaire de 4,60 m de haut par 1,40 m de large. Composé de 450 éléments de 8 formes différentes, le lustre est fabriqué à partir d’un matériau dichroïque, qui ne laisse passer qu’une partie du spectre de la lumière. Cet ensemble fait écho à la richesse des formes que l’on peut retrouver en observant le comportement de la levure qui se reproduit, bourgeonne et fait des bulles. Un travail colossal de neuf mois pour l’artiste et les équipes du projet qui sont venus créer une sculpture colorée et inspirante au-dessus de l’accueil.
Une mise en scène globale : lumineuse, sonore et artistique
Ce lustre, au-dessus de l’escalier majestueux du bâtiment, guide le parcours de visite. Je découvre que l’espace scénographie valorise un plafonnier de plusieurs modules, fabriqués en cellulose projetée sur des coques translucides. Cette matière, qui donne du grain à la lumière, participe en plus à l’acoustique du lieu en absorbant les sons et en créant une atmosphère feutrée. Cet ensemble m’accompagne vers l’espace de réception dans lequel le bâti ancien est préservé.
En effet, la conservation de la base des silos de malt, témoins du passé du site, est impressionnante et contribue aussi à une diffusion particulière de la lumière. Ce grand espace vitré donne la visibilité sur un outil d’exception : une brasserie complète, à la pointe de la technologie, qui contribue à la constante élaboration du savoir de Fermentis au sujet des boissons fermentées. Je suis interpellé par deux cuves ouvertes qui bénéficient d’un éclairage particulier et me plongent en direct dans l’univers de la fermentation des boissons.
Selon l’artiste, « la lumière est une musique pour les yeux. » Je comprends alors que Thomas Klug est venu écrire une véritable partition musicale, capable de créer une atmosphère différente selon les personnes accueillies. Ce lieu magique rend hommage à l’activité de l’entreprise, à la matière première qu’elle utilise – la levure -, à la lumière, à l’émotion, à la sensibilité de chacun, et offre une expérience extraordinaire qui permet à Fermentis d’être plus proche de ses clients, de ses partenaires et d’expérimenter avec eux cet espace inspirant pour mieux comprendre leurs besoins.
